Nociné

  • Autor: Vários
  • Narrador: Vários
  • Editora: Podcast
  • Duração: 177:37:27
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Informações:

Sinopse

On parle fort de cinéma pendant une demi-heure, tous les mercredi. Animé en public par Thomas Rozec. Un podcast de Binge Audio, le réseau de podcast nouvelle génération.

Episódios

  • Avengers: Infinity War, le Marvel de la rupture

    27/04/2018 Duração: 29min

    (Attention SPOILER)Les studios Marvel qui nous avaient habitués à toujours plus de médiocrité parviennent cette fois-ci à nous surprendre. Juste un peu. “Avengers: Infinity War” rassemble tous les héros de la franchise des dix dernières années qui s’unissent pour arrêter le terrible Thanos, bien décidé à décimer la moitié de l’Univers. Un parti pris de départ pas évident donc, mais les frères Russo déjà aux manettes des deux derniers opus de “Captain America” s’en sortent relativement bien. Marvel s’autorise enfin à quitter le registre de l’humour et du pur entertainment pour se laisser aller à - un peu - de sentiments, notamment dans une scène finale qui (spoiler vous dit-on) met en scène la mort d’un bon nombre de héros phares des comics. Sauf que quand Marvel a déjà annoncé de nombreux séquels avec certains de ces personnages supposément disparus, impossible d’être totalement dupe, et le marketing vient perturber l’émotion. La franchise Marvel refuse de mourir et c’est peut-être au détriment de l’histoire

  • Les séries inspirées de faits réels, Cannes et le succès du ciné de genre.

    27/04/2018 Duração: 01h07min

    Si vous avez manqué le direct du NoCiné Club #08, retour en podcast sur l’actualité des films et des réalisateurs. S’inspirer de faits réels pour les porter à l’écran est un grand classique du cinéma et de la télévision. Avec la démultiplication des plateformes de SVOD et du nombre de productions, il faut bien aller chercher de nouveaux territoires à développer dans les séries, et le réel est une source d’inspiration inépuisable. De “Manhunt: Unabomber” à “The Terror” en passant par “Narcos”, que peuvent apporter ces séries inspirées de faits réels quand tout le monde connaît déjà l’histoire et son dénouement ?Le festival de Cannes 2018 arrive à grands pas. Ni Almodovar ni frères Cohen cette année, mais une sélection plus franchement axée “cinéma d’auteur” qui se distingue des éditions précédentes et brouille un peu les attentes. Au milieu du déferlement médiatique qui entoure chaque année le festival, une question persiste et préoccupe NoCiné : va t-on enfin pouvoir voir “L’homme qui tua Don Quichotte” de Te

  • Xtra - My Wonder Women

    25/04/2018 Duração: 09min

    Un énième blockbuster ? Non : l’histoire de la création du personnage de Wonder Woman dans les années 30. La célèbre héroïne est née de l’imagination du psychologue William Marston, inventeur du polygraphe, qui s’est inspiré de ses deux compagnes : sa femme Elizabeth et Olive Byrne, amante de ce couple fervent défenseur du polyamour. Loin du Captain America au féminin que le personnage est devenu par la suite, Wonder Woman portait alors un récit initiatique pour les jeunes lectrices, les invitant à prendre conscience de leurs pouvoirs au sein d’une société patriarcale. C’est avec cette fibre féministe que “My Wonder Women” veut renouer. Le projet très partisan envers les Marston, porté depuis longtemps par sa réalisatrice Angela Robinson, manque parfois d’un débat autour de la personnalité des créateurs qui l’aurait enrichi. Il reste malgré tout un bon film, pour tous les fans de culture pop. Podcast animé par Thomas Rozec avec Julien Dupuy. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONMy Wonder Women (Angela Robinson, 2

  • Xtra - Série Noire

    19/04/2018 Duração: 15min

    A l’occasion de sa ressortie en salle, retour sur “Série Noire”, un film d’Alain Corneau qui en dit long sur la France de la fin des années 70. Adapté du roman de gare “Une femme d’enfer” de Jim Thompson, le long-métrage nous emmène sur les traces de Franck, représentant de commerce au bord de la crise de nerfs interprété par Patrick Dewaere. Il rencontre Mona, alias Marie Trintignant, une jeune prostituée avec laquelle il s’embarque dans une virée criminelle romanesque. Sorti après les trentes glorieuses et le premier choc pétrolier, le film est empreint de la morosité de cette période grise de la fin du 20ème siècle. Comme de nombreux long-métrages de la même époque, “Série Noire” se réapproprie une littérature jugée bas de gamme pour insuffler quelque chose de très français à cette ambiance de roman noir. Un film français emblématique qui n’a pas vieilli. Podcast animé par Thomas Rozec avec David Honnorat RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONSéries Noires (Alain Corneau, 1979), Patrick Dewaere, Marie Trintigna

  • The Strangers: Prey at Night, pur slasher sans prétention

    18/04/2018 Duração: 18min

    Dix ans après le premier opus de The Strangers, Johannes Roberts reprend la franchise et sort un second épisode en toute humilité : Prey at Night. Le trio de tueurs masqués est de retour pour tourmenter une famille d’honnêtes américains venus camper dans un parc de mobil-homes désert. Si les personnages sont assez inintéressants et que le film n'invente pas grand chose, il a toutefois le mérite d’être un bon slasher. Le réalisateur prend très au sérieux ce genre disparu et massacré dans les années 90. Le film joue la carte de la terreur lente plutôt que des mises à mort à répétition, les tueurs sont purement diaboliques, sans bagage psychologique, et Johannes Roberts évite de se lancer, entre deux massacres, dans des métaphores douteuses sur l’Amérique d’aujourd’hui. Un exercice de style perfectible mais très respectueux de ce sous-genre du film d’horreur. Podcast animé par Thomas Rozec avec David Honnorat et Julien DupuyRÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONThe Strangers: Prey at Night (Johannes Roberts, 2018), T

  • L’Île aux chiens, un nouveau souffle pour Wes Anderson

    13/04/2018 Duração: 22min

    Ce nouveau film le confirme : l’animation est surement le format qui va le mieux à Wes Anderson. L’histoire se déroule sur Trash Island, une île où sont mis en quarantaine tous les chiens de Megasaki, une ville imaginaire frappée par une grippe canine. Contrarié de voir son fidèle compagnon exilé de force, un jeune garçon s’envole pour l’île et va découvrir que cette histoire de quarantaine cache un secret bien plus sombre. Alors que Wes Anderson nous avait habitué jusque là à une esthétique de maison de poupée, il nous propulse ici dans l’univers crasseux des chiens de la casse. Le travail des équipes d’animation est impressionnant dans ce film en image par image avec beaucoup de détails et d’effet spéciaux. Dans les visuels comme dans l’histoire, le réalisateur parvient à se réapproprier ce qui fait le sel de l’art nippon avec beaucoup de respect et sans essayer de “se faire passer pour un japonais”. Un nouveau souffle pour le cinéma de Wes Anderson qui en avait bien besoin.Podcast animé par Thomas Rozec av

  • NoCiné Club #07 : Gilliam le maudit, Netflix le paria, Blomkamp le sorcier

    12/04/2018 Duração: 01h23min

    Si vous avez raté le direct du NoCiné Club #07, petit retour en podcast sur l’actualité des films, des réalisateurs...Verra-t-on un jour « L’homme qui tua Don Quichotte » de Terry Gilliam ? Souvenons-nous de ce qui fait de ce film un projet maudit : un tournage catastrophique et abandonné en 2000 avec Jean Rochefort, une tentative avortée de remonter le projet, un tournage en 2017 avec Adam Driver et Jonathan Pryce qui va finalement à son terme mais un film dont la sortie est maintenant bloquée après une brouille entre Gilliam et son producteur. En fait, la vraie question à laquelle tentent de répondre nos chroniqueurs est la suivante : a-t-on vraiment envie de voir ce film désormais ?La prochaine sélection du Festival de Cannes, est l’occasion d’une nouvelle polémique avec Netflix. Alors que le géant américain de la SVOD attire toujours plus de grands noms de la réalisation et qu’il avait déjà bouleversé la critique et le public cannois l’an dernier avec « Okja », il refuse les nouvelles règles du jeu fixées

  • Spécial - Isao Takahata

    12/04/2018 Duração: 27min

    Le 5 avril 2018, un grand nom du cinéma international tirait sa révérence. Isao Takahata, un des piliers fondateurs des studios Ghibli aura permis à l’animé japonais de s’extirper du statut de curiosité et de s’affirmer comme un véritable genre cinématographique. Si son style est moins identifiable que celui de son confrère Hayao Miyazaki, c’est que tout au long de sa vie, le réalisateur obsédé par l’idée de capturer la réalité aura essayé d’expérimenter de nouvelle techniques, de créer de nouvelles esthétiques. Du “Tombeau des Lucioles” à “Pompoko”, retour sur la carrière et les inspirations d’Isao Takahata, l’initiateur de l’animé japonais à travers le monde.Podcast animé par Thomas Rozec avec Rafik Djoumi et Julien DupuyRÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONIsao Takahata, Le Tombeau des lucioles (Isao Takahata, 1996), Hayao Miyazaki, Le Roi et l’Oiseau (Paul Grimault, 1953), Jacques Prévert, Soyouzmoultfilm, Iouri Borissovitch Norstein, Le studio Ghibli, Horus le Prince du Soleil (Takahata, 1968), Heidi (Takaha

  • La mort de Staline : petits meurtres entre camarades

    11/04/2018 Duração: 25min

    Spécialiste de la satire politique au cinéma, Armando Iannucci revient avec humour et une bonne dose de mauvais esprit sur la mort du légendaire leader communiste. Très librement inspirée de faits réels, cette adaptation de la BD éponyme raconte à sa façon l’histoire mouvementée de la sanglante succession de Joseph Staline. Interdit en Russie, le film passe par l’absurde pour se moquer avec virulence de la politique de l’URSS. On y retrouve les joutes verbales acérées qui font la patte d’Armando Iannucci. Mais à la différence de ses autres films, le réalisateur transpose aussi cette violence dans les gestes et les actes de ses personnages, dont la seule motivation est de rester vivant à la fin du film. Les acteurs américains ne se donnent pas la peine de changer qui ils sont ni leur accent, ce qui n’affecte en rien leur jeu particulièrement brillant et rajoute même une couche d’autodérision à cette comédie politique déjantée.Podcast animé par Thomas Rozec avec Alexandre Hervaud, Daniel Andreyev, Lelo Jimmy Ba

  • Xtra - Beowulf 3D

    10/04/2018 Duração: 19min

    A l’occasion d’une projection au Club de l’Etoile, retour sur un film sous-estimé qui marque pourtant une révolution technologique et artistique. Nous parlons cette fois de la version 3D de « Beowulf » de Robert Zemeckis, sortie en 2007. Né un peu par hasard d’une discussion entre Neil Gaiman et Roger Avary, le scénario adaptant un poème épique a permis au réalisateur américain de mettre en pratique sa technique de « performance capture », devenue une norme aujourd’hui. Mais à l’époque, il s’agissait d’une première devant mettre la technologie au service de l’histoire et du réalisateur. Tout comme la version 3D qui permet de mieux comprendre le film.Avec un casting en or (Angelina Jolie, Anthony Hopkins…), cette histoire de guerrier viking dans de sauvages contrées du Nord aurait dû être un succès. Ce n’a pas été le cas. Le public comme la critique sont passés à côté, notamment parce qu’en France il était surtout disponible en 2D. Il fallait rendre justice à ce film. C’est fait avec ce podcast de NoCiné.« Beo

  • Le fantastique français émerge de la brume

    04/04/2018 Duração: 20min

    Dans sa nouvelle production franco-canadienne "Dans la brume", Daniel Roby tente de donner un nouveau souffle au genre et assume un film catastrophe ambitieux, vicié et travaillé de l’intérieur. Il y raconte l’histoire d’un brouillard mystérieux et toxique qui se met à sortir des égouts et à inonder les rues de Paris poussant ainsi la population à se réfugier dans les hauteurs et à organiser sa survie. Malgré des effets spéciaux ratés, un Romain Duris qui sonne assez faux et une mise en scène impersonnelle, “Dans la Brume” réussit l’essentiel. Daniel Roby pose le contexte et les enjeux du film dès les dix premières minutes et travaille avec intensité l’imagerie parisienne. Quant au scénariste, Guillaume Lemans, il joue avec adresse avec les phobies des parisiens, allant jusqu’à faire naître des peurs nouvelles. Et c’est peut-être là que réside le génie du cinéma de genre.Podcast animé par Thomas Rozec avec Julien Dupuy et Stéphane MoïssakisRÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONDaniel Roby, Romain Duris, Olga Kuryl

  • Ode à Spielberg

    30/03/2018 Duração: 48min

    “Ready Player One” est enfin en salle, le grand jour est arrivé où toute l’équipe de NoCiné va pouvoir hurler pendant 1h son amour pour Steven Spielberg. Les attentes autour du film étaient énormes mais le contrat est rempli. Le grand maître de la science-fiction nous plonge en 2045 sur une planète Terre très abîmée par les changements climatiques, la pauvreté et les crises en tout genre. Pour échapper à cette réalité sordide, la plupart des gens s’évadent dans l’Oasis, un jeu en ligne en réalité virtuelle devenu une vraie société parallèle. Mais ce monde risque de basculer quand son créateur James Halliday est sur le point de mourir. Pour protéger l’Oasis, une résistance s’organise dans laquelle Wayde interprété par Tye Sheridan se retrouve embarqué. Plein de références nostalgiques, le film est aussi tourné vers l’avenir et interroge les enjeux liés aux nouvelles technologies. Spielberg, hyper conscient de l’héritage qu’il va léguer au cinéma, propose dans ce long-métrage ce qu’il sait faire de mieux : fair

  • Annihilation, faussement complexe

    28/03/2018 Duração: 17min

    Dans sa nouvelle production sur Netflix, Alex Garland le réalisateur d’Ex Machina revient sur un thème classique du cinéma : l’irruption de forces inconnues dans notre monde. Avec Natalie Portman en tête d’affiche, le film raconte l’histoire de Lena, une biologiste embarquée dans une zone sinistrée le long des côtes américaines dans laquelle son mari a disparu. Dans cet espace en quarantaine, elle devra faire face à toutes sortes de dangers qui s'attaqueront aussi bien à son intégrité physique que mentale. Scénariste avant tout, Alex Garland pose un contexte intéressant aux enjeux ambitieux, le tout dans des décors très impressionnants. Et pourtant le long-métrage manque finalement de complexité. Le canevas classique des personnages qui découvrent des éléments surnaturels et vont essayer de les comprendre est peu renouvelé et les personnages sont assez creux. Le film se donne des airs de grande réflexion métaphysique mais manque un peu de bases réflexives à l’interprétation. Malgré tout, le film racheté par N

  • Xtra - À Fleur De Peau

    22/03/2018 Duração: 11min

    À l’occasion de sa réédition en Blu-Ray chez “Elephant”, retour sur ce thriller expérimental de la fin des années 90 signé Steven Soderbergh. “The Endernis”, ou “A fleur de peau” dans sa version française, parle du retour d’un homme dans sa ville natale du Texas qu’il avait quitté précipitamment suite à une histoire de dette de jeu. Il y retrouve son ex-femme qui a refait sa vie mais la passion va reprendre entre les deux amants, entraînant une succession de complications et de conflits. Réadaptation du film “Criss Cross” de Robert Siodmak sorti en 1949 et que l’on retrouve aussi dans le DVD, le long-métrage de David Soderbergh va jusqu’à refaire plan pour plan des scènes cultes du film de départ. Mais en essayant de se réapproprier le matériau d’origine tout en s’en distinguant par un ton expérimental, “A fleur de peau” rate le coche du film noir et se confond dans la vague des thrillers érotiques douteux des années 90. L’intérêt de la réédition est donc bien de pouvoir comparer ces deux versions de la même

  • Pacific Rim Uprising, ou comment passer à côté du mythe

    21/03/2018 Duração: 35min

    Cinq ans après un premier épisode signé Guillermo Del Toro, Steven S. DeKnight passe derrière la caméra pour en réaliser la suite et confirme une règle tacite : les numéros 2 sont toujours moins bons que les premiers. “Pacific Rim, Uprising” raconte l’histoire de Jake Pentecoste, fils du maréchal Pentecoste héros du premier film. Après avoir mal tourné, le jeune homme va devoir renouer avec l’héritage familial pour aider l’humanité face à une nouvelle invasion des kaijus. En plus de la normalisation de l’univers du film, la mythologie propre à Pacific Rim semble disparaître totalement dans cette superproduction assez quelconque. La rouille, les kaijus, les paysages industriels en déliquescence disparaissent au profit des standards esthétiques du film d’action hollywoodien. En tentant de rendre le film plus grand public, Steven S.Knight ne parvient à réaliser qu’un sequel sans personnalité et bourré de personnages stéréotypés et très peu drôles. On en viendrait presque à espérer que le film se plante pour que

  • Un raccourci dans le temps, le féminisme passé au filtre Disney

    21/03/2018 Duração: 22min

    Dans sa dernière création estampillée Disney, Ava DuVernay s’attaque à un des grands fantasmes du cinéma : le voyage à travers le temps et l’espace. Et on aurait pu y croire si le film, qui manque cruellement de subtilité, n’avait pas tourné au pep talk noyé sous une avalanche de bon sentiments. “Un raccourci dans le temps” est l’adaptation du livre du même nom, une référence absolue de la littérature enfantine aux Etats-Unis. L’histoire est celle d’une fratrie d’adolescents qui partent à la recherche de leur père scientifique disparu et dont l’évaporation semble être en lien avec ses recherches sur l’univers et les mondes parallèles. Avec une jeune fille noire comme protagoniste et un discours général sur l’acceptation de soi pour les jeunes adolescents, l’adaptation du livre semblait prometteuse et pourtant… On gave le spectateur d’un discours féministe prémâché, à coup de “motivational quotes” déjà vues et entendues des centaines de fois. Et le propos martelé prend le dessus sur l’histoire qui passe complè

  • Xtra - Ghostland

    19/03/2018 Duração: 10min

    Violent et fascinant, le 4eme long-métrage de Pascal Laugier mérite les multiples prix Gérardmer qu’il a reçu cet hiver. Le film raconte l’histoire de Pauline, interprétée par Mylène Farmer (rien que ça), qui hérite d’une maison et s’y installe avec ses deux filles. Mais des tueurs investissent les lieux et Pauline va devoir les affronter pour sauver sa famille qui n’en sortira pas indemne. Seize ans plus tard, le traumatisme ressurgit quand les trois femmes se réunissent à nouveau dans la maison et que les bizarreries reprennent. Le film écrit et réécrit ne laisse pas de place au superflu et il faut tenir la cadence durant ces 1h30 de cinéma hyper compact et puissant. Si Laugier avait habitué le public à une violence assez frontale, il change de stratégie dans “Ghostland” où tout est suggéré. Les plans et le son laissent le spectateur deviner la brutalité des images sans qu’il ne la voit vraiment. Une fois de plus ce sont des personnages féminins très forts qui sont au coeur du film et qui, au delà des attaq

  • NoCiné Club #06 : Les films “ghost-réalisés”, le Razzies, l’adaptation de jeux vidéo au cinéma...

    16/03/2018 Duração: 01h20min

    Si vous avez raté le direct du NoCiné Club #06, petit retour en podcast sur l’actualité des films, des réalisateurs...La liste des films réalisés en sous-main par des chefs op, des producteurs ou des comédiens est plus longue qu’on ne le pense : “Les Faucons de la Nuit”, “Poltergeist”, “Dredd”... Tour d’horizon des règles de conduite du cinéma pour expliquer pourquoi il est si compliqué pour les réalisateurs d’admettre que leur film ait pu être “ghost-réalisé”. On sort de la grosse saison de remise des prix : Oscars, Césars… Mais pour une fois, on a presque pas entendu parler des fatiguants Razzies Awards, et finalement est-ce que ce n’est pas mieux comme ça ? (à 30min)Avec “Tomb Raider”, les studios prouvent une nouvelle fois qu’il ne renonceront jamais à adapter les franchises d’un succès au cinéma. De Lara Croft à “Resident Evil”, les reprises des jeux vidéo en live-action parviennent à trouver leur public. Mais ce phénomène d’adaptation à répétition peut-il encore perdurer longtemps ? (à 48 min) Sans oubl

  • Xtra - Tomb Raider

    16/03/2018 Duração: 15min

    (ATTENTION SPOILER)Les aventures de Lara Croft sont portées pour la 3ème fois au cinéma et une fois de plus, le film n’est pas à la hauteur du jeu mythique. Quinze ans après la sortie du dernier épisode en date, c’est l’actrice oscarisée Alicia Vikander qui endosse le rôle de la célèbre archéologue dans un reboot réalisé par le norvégien Roar Uthaug. Inspiré du jeu “Tomb Raider: The Definitive Edition” sorti en 2013, le film raconte comment Lara Croft part à la recherche d’un tombeau mythique japonais pour poursuivre la quête de son père décédé et empêcher, au passage, que le monde ne bascule dans le chaos. Mais le film ne ressemble à rien de plus qu’à une version édulcorée et cheap du jeu. La portion congrue de l’histoire prend le dessus sur l’épique et la violence et tout le parcours progressif de construction du personnage qui faisait le sel du jeu est passé à la trappe. Malgré l’interprétation crédible d’Alicia Vikander dans le rôle d’aventurière en devenir, le film est plutôt décevant et passe à côté des

  • Battleship Island, le sens du spectacle

    14/03/2018 Duração: 21min

    La superproduction phénomène aux six millions d’entrées en Corée du Sud fait son arrivée dans les salles européennes. Inspiré de faits réels, Battleship Island revient sur la situation des prisonniers de guerre coréens pendant l’occupation japonaise lors de la Seconde Guerre mondiale. L’intrigue se déroule sur l’île d’Hashima, transformée en camp de travail géant dont une centaine de prisonniers vont tenter de s’échapper. A seulement 44 ans, Ryoo Seung-wan s’entoure de stars de la pop et du cinéma coréen pour réaliser son son 10ème long-métrage. S’il aborde un sujet historique assez lourd et met en lumière des événements peu connus des japonais, Battleship Island est surtout un film qui a le sens du spectacle et qui ne s’excuse jamais d’être du cinéma. Démesurée, drôle, parfois caricaturale, l’opulence de la superproduction peut la desservir lors des scènes les plus violentes où l’on reste finalement assez extérieur à la souffrance des personnages, mais elle permet aussi d’aborder des thèmes difficiles sur un

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