Sinopse
On parle fort de cinéma pendant une demi-heure, tous les mercredi. Animé en public par Thomas Rozec. Un podcast de Binge Audio, le réseau de podcast nouvelle génération.
Episódios
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Xtra - Escape Game
27/02/2019 Duração: 09min[Attention on spoile] Six personnes bêtes à mourir se lancent dans un escape game et doivent résoudre des énigmes retorses pour sortir de la pièce. Encéphalogramme plat dans la salle pour ce vague mélange de « Destination Finale » et de « Saw », le gore en moins malheureusement. C’aurait été déjà ça. « Escape Game » n’est pas particulièrement bien fait, pataud et peu original, appuyé sur son concept mais sans âme, sans coeur, sans corps. Du pur divertissement qui ne fait pas semblant d’être un grand film, fabriqué sur mesure pour des ados en mal de frissons faciles, pop-corn à la main, entre potes ou pour un date. Bon.Animé par Thomas Rozec avec Perrine Quennesson et Julien Dupuy.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONEscape Game (Adam Robitel, 2019), Saw, Destination Finale, La Cabane dans les bois (Drew Goddard, 2012), Waz (Tom Shankland, 2009), New Line Cinema, Robert Shaye, Freddy 5 (Stephen Hopkins, 1989), Black Mirror : Bandersnatch (David Slade, 2018). CRÉDITSNoCiné est un podcast de Binge Audio animé par Th
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Xtra - High Flying Bird
25/02/2019 Duração: 11minSoderbergh signe un film de sport sans sport, de basket sans ballons ni parquets, fait de conversations dans des bureaux entre Ray Burke, agent de joueurs de NBA, et un de ses clients qu’il tente de convaincre d’accepter une offre en plein lock-out de la ligue. Parfois difficilement accessible pour un public qui ne connaît pas tous les rouages du sport américain, l’essentiel n’est pas là. « High Flying Bird » montre la face pop culture et entertainment du basket, notamment sur les réseaux sociaux, qui se substitue parfois à la compétition sportive elle-même. Que devient le sport une fois mis en image ? Que devient l’entertainment lorsqu’un snap concurrence un film ? Une réflexion tournée à l’iPhone, à regarder sur un téléphone avec l’application Netflix, pour une expérience toujours plus méta. Animé par Thomas Rozec avec David Honnorat.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONHigh Flying Bird (Steven Soderbergh, 2019), André Holland, The Knick (Jack Amiel et Michael Begler, 2014 - ), Paranoïa (Unsane) (Steven Soderbe
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Le Chant du loup, touché coulé
21/02/2019 Duração: 24minLe sort d’un sous-marin nucléaire français, posté au large de la Syrie, dépend de l’Oreille d’Or. Cet officier à l’ouïe fine, joué par François Civil, butte sur un son inconnu. Son erreur met l’équipage en danger de mort alors qu’une frégate iranienne poursuit le submersible tricolore.Un spécialiste de géopolitique se trouve derrière la caméra : Antonin Baudry, auteur de la très applaudie bande dessinée « Quai d’Orsay ». Avec « Le Chant du loup », il fait ses premiers pas en tant que réalisateur. Des débuts pour ainsi dire ratés. Malgré un casting prometteur – Omar Sy, Reda Kateb, Mathieu Kassovitz – et une production ambitieuse, ce film reste étriqué jusqu’à la fin. La fiction française peine toujours autant à naviguer. Animé par Thomas Rozec avec Julien Dupuy, Stéphane Moïssakis et Perrine Quennesson.RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒURLA RECO DE PERRINE : un film qui ne se relève pas de sa première partie « A Star Is Born » de Bradley Cooper LA RECO DE JULIEN : le magistral « Below » de David Twohy LA RECO DE
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Lego 2, de briques et de broc
20/02/2019 Duração: 23minEmmet, Lucy et Batman, les trois petits héros jaunes du premier volet, sont de retour dans les rues en plastique de Bricksburg. Leur vie harmonieuse est menacée par une horde d’envahisseurs Duplo venus des confins de l’espace. La Grande Aventure Lego épisode 2 se révèle être un nouvel opus râté.Les blagues et chansons du premier film sont recyclées sans apporter aucun plaisir à l’écran. Les héros sont agaçants, les références lourdes, les règles de cinéma bafouées. Cerise sur le gâteau : les liens entre l’univers Lego et le monde réel ne fonctionnent pas. La faute au nouveau réalisateur ? Peut-être. Pour ce deuxième épisode, Phil Lord et Chris Miller ont passé la main à Mike Mitchell, responsable des Trolls et de la saga Shrek.Animé par Thomas Rozec avec David Honnorat, Stéphane Moïssakis et Perrine Quennesson.RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒURLA RECO DE DAVID : « L’Indien du placard », réalisé par Frank Oz, spécialiste de marionnettesLA RECO DE PERRINE : le réussi Toy Story 3LA RECO DE STEPHANE : pour les fans
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NoCiné Club #14 - La 4DX, les Oscars techniques zappés et le rachat de 21st Century Fox par Disney
19/02/2019 Duração: 01h18minRegarder « Aquaman » le visage mouillé et les cheveux au vent, Guillermo Del Toro en colère contre les Oscars et les Simpson en péril au menu de ce NoCiné Club.Présentée comme une composante du cinéma du futur, la 4DX permet au public de flotter…ou d’avoir le mal de mer. Dans les salles de cinéma équipées de cette technologie, les fauteuils bougent au rythme des mouvements de caméras. Des effets sensoriels synchrones viennent compléter l’immersion. Le festival 4DX organisé par les cinémas Pathé-Gaumont a permis une plongée dans des versions retravaillées de quelques succès récents. Se retrouver asperger de faux sang dans « Ready Player One » ou avoir le cou chauffé quand la fusée décolle dans « Gravity » permet-il de mieux raconter ces histoires ?La liste des polémiques concernant la 91e cérémonie des Oscars s’allonge. Après le retrait de l’animateur Kevin Hart, le comité organisateur a annoncé que la remise de quatre des précieuses statuettes, dont celle de la « meilleure photographie » et celle du « meilleu
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Xtra - A.I. Intelligence artificielle
19/02/2019 Duração: 21minLe secret pour saisir ce film souvent mal compris, c’est de le regarder avec ses yeux d’enfants. Malgré son titre explicite, il raconte davantage l’histoire de la conscience de l’humanité que le futur probable de l’intelligence artificielle.Cette oeuvre métaphysique réalisée par Steven Spielberg est avant tout une idée de Stanley Kubrick. Ce dernier avait travaillé sur ce projet dès la fin des années 70, inspiré par une nouvelle de science-fiction. Après la mort subite du réalisateur en 1999, sa famille décide de remettre son travail entre les mains d’un réalisateur ami.C’est ce qui explique les superpositions à l’écran des allusions à Pinocchio, cher à Spielberg et des références à l’Ancien Testament, dans le respect d’une tradition kubrickienne. Tout au long d’ « A.I. Intelligence artificielle », l’élève a multiplié les efforts pour rester fidèle aux intentions du maître.Animé par Thomas Rozec avec Rafik Djoumi.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONStanley Kubrick, James Cameron, Rencontres du troisième type (
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Alita, métal touchant
14/02/2019 Duração: 42minL’ombre de Cameron plane sur l’adaptation du manga culte Gunnm, mais sa patte manque cruellement à la réalisation. Surtout après une vingtaine d’année à attendre, rêver et fantasmer « Alita : Battle Angel ». Verdict : au milieu d’êtres mi-humains mi-machines, la cyborg adolescente au corps de guerrière, superbement incarnée par Rosa Salazar, montre une complexité de sentiments qui fait ressentir de l’empathie pour un personnage entièrement numérique. Mais à côté d’Alita, tous les personnages font pâle figure et la direction d’acteurs laisse à désirer. Les belles idées du scénario deviennent des séquences intimistes sans chair, beaucoup d’arcs narratifs passent à la trappe, et les antagonistes sont très « bis ». A partir d’une matière extraordinaire, « Alita : Battle Angel » devient le meilleur Rodriguez mais le pire Cameron. Animé par Thomas Rozec avec Rafik Djoumi, Stephane Moïssakis, Perrine Quennesson, Julien Dupuy et David Honnorat. RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEURLA RECO DE STÉPHANE : la première vraie
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Va, Vice, Deviens
13/02/2019 Duração: 37min[Attention, on spoile] Adam McKay met un coup de pied dans le cinéma politique américain et dresse le portrait de Dick Cheney, personnage clef du début des années 2000, conseiller puis vice-président de Georges W. Bush, et décrit son rôle dramatique dans l’histoire de l’Amérique. Réaliser le biopic d’un connard, aussi charismatique et séduisant soit-il, est sans contexte un défi. Servi par la performance de Christian Bale, Adam McKay le relève avec humour, inventivité et originalité, en soulignant l’opportunisme et l’absence de convictions politiques d’un personnage qui vampirise sans remords tous ceux qu’il est censé servir : sa femme, ses proches, le peuple américain. « Vice » est un film sur le passé mais surtout un film pour l’avenir, un défouloir partisan mais vivifiant.Animé par Thomas Rozec avec Rafik Djoumi, Stéphane Moïssakis, Julien Dupuy et David Honnorat.RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEURLA RECO DE STÉPHANE : on vous laisse deviner.LA RECO DE RAFIK : le court métrage « La stratégie du choc » de Nao
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Xtra - Manhunt
08/02/2019 Duração: 11minL’avocat d’une firme pharmaceutique est accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis, et se retrouve piégé par son employeur. Bromance masculine très prononcée, gunfights en apesanteur, les figures stylistiques propres à John Woo sont intégrées de manière sincère mais virent au ridicule absolu. Difficile, donc, de faire la comparaison avec ses précédents films. Sorti exclusivement en Blu-ray, « Manhunt » devait signer son grand retour après quelques années loin des caméras. Peut-être que le maître du genre a donné tout ce qu’il avait à donner. « Manhunt » n’est ni un film détestable, ni un bon film, peut-être un prétexte pour regarder une énième fois ses chefs d’oeuvres passés.Animé par Thomas Rozec avec Stéphane Moïssakis.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONManhunt (John Woo, 2019), The Killer (John Woo, 1989), A toute épreuve (John Woo, 1992), Mission impossible 2 (John Woo, 2000), Paycheck (John Woo, 2003), Ben Affleck, Sam Peckinpah, Le syndicat du crime (John Woo, 1986), Une balle dans la tête (John Woo, 1990),
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L’Entretien – Une intime conviction
07/02/2019 Duração: 50minAntoine Raimbault a voulu rénover les films de prétoire. Invité de ce hors-série de NoCiné, le réalisateur et scénariste raconte la genèse d’« Une intime conviction », sorti en salles début 2019, pour lequel il s’est inspiré de l’affaire Viguier, procès qui avait défrayé la chronique en 2000.À l’origine de ce premier long-métrage, il y a le doute. Il y a, d’abord, l’embarras perceptible dans les yeux des enfants de Jacques Viguier, accusé en 2000 du meurtre de sa femme, Suzanne. Il y a, cette même année, les suspicions lisibles dans les pages des journaux sur sa mystérieuse disparition. Il y a, jusqu’en 2009, les incertitudes qu’a pointées la défense en première instance puis en appel. Pour finir, il y a le doute comme valeur cardinale de la justice française qu’a souhaité filmer Antoine Raimbault à la façon des thrillers judiciaires américains.Animé par Thomas Rozec avec Julien Dupuy et Perrine Quennesson.CRÉDITS NoCiné est un podcast de Binge Audio animé par Thomas Rozec. Cet épisode a été enregistré le 5 f
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Xtra - La Favorite
06/02/2019 Duração: 09minDernière souveraine de la maison Stuart, Anne d’Angleterre s’entoure d’une cour féminine où deux femmes se battent pour ses faveurs et sa préférence. Autour de cette reine farfelue, étrange et émouvante, gravite un petit monde cruel et pernicieux qui mise sur le statut et l’apparence pour s’élever dans la société, presque en huis-clos dans le château. Sans se départir de son humour si particulier, Yórgos Lánthimos, dont on connaît l’obsession pour les comportements humains, se concentre avec « La Favorite » sur l'égoïsme et la manipulation, ou comment utiliser les sentiments pour dominer ou se soumettre. Cette bataille dans un verre d’eau entre des femmes à la recherche du pouvoir dans un monde d’hommes donne un film d’une méchanceté infinie, qui nourrit les bas instincts et porte un discours fort sur le pouvoir. Animé par Thomas Rozec avec Perrine Quennesson.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONLa Favorite (Yórgos Lánthimos, 2019), The Lobster (Yórgos Lánthimos, 2015), Mise à mort du cerf sacré (Yórgos Lánthimos
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Dernière virée pour Harold et Krokmou
06/02/2019 Duração: 20minDans le village de Beurk, vikings et dragons vivent en harmonie. Pour préserver cette paix fragile, Harold et son fidèle compagnon Krokmou s’envolent vers un monde caché affronter une coalition de méchants féroces. Presque dix ans après la sortie du premier épisode, Dean DeBlois clôt une trilogie qu’il voulait harmonieuse. Et le pari est gagné. Mises en musique par John Powell, les aventures des deux héros handicapés continuent d’éblouir. L’animation des dragons, aux allures de chiens et aux yeux de chats, est toujours aussi réussie. Malgré un scénario parfois trop compact, « Dragons 3 », à la manière des deux autres volets, est l’un des rares DreamWorks à offrir une telle densité et honnêteté émotionnelle.Animé par Thomas Rozec avec David Honnorat et Perrine Quennesson.RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒURLA RECO DE DAVID : en toute nostalgie, « Coeur de dragon » avec Dennis Quaid et Sean Connery sorti en 1996LA RECO DE PERRINE : « Willow » pour une tout aussi belle ode à l’intelligenceRÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉM
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Xtra - Si Beale Street pouvait parler
30/01/2019 Duração: 15minHarlem est tout petit pour Tish et Fonny qui s’aiment d’un aussi grand amour. Ces deux ami·e·s d’enfance attendent leur premier enfant. Accusé d’un viol qu’il n’a pas commis, Fonny – joué par un Stephan James très émouvant – se retrouve derrière les barreaux. Tiré du roman de James Baldwin du même nom, ce film raconte, avec une incroyable modernité, une histoire d’amour impossible avec en toile de fond le racisme ordinaire d’une Amérique des années 1970 .D’une beauté digne d’un film de Wong Kar-wai, ces images font de « Si Beale Street pouvait parler » une peinture sublime dans la lignée esthétique de son oscarisé « Moonlight ». Avec les sorties de Spike Lee, Ryan Coogler, Boots Riley ou encore Steve McQueen, l’année 2018 aura permis de révéler la grande diversité du cinéma afro-américain.Animé par Thomas Rozec avec David Honnorat et Perrine Quennesson.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONI Am Not Your Negro (Raoul Peck, 2016), Si Beale Street pouvait parler (James Baldwin, éd. Dial Press, 1974), Moonlight (B
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Sorry to bother you, the coup dans la fourmilière
30/01/2019 Duração: 25min[Attention, la fin du film est spoilée] Boots Riley, rappeur dérangé, signe un étrange premier long-métrage. Dans cette frénétique comédie satirique, Cassius Green dit « Cash » décide d’entamer une carrière de vendeur dans un centre d’appels. Ce jeune noir désargenté, joué par Lakeith Stanfield déjà vu dans « Get out », excelle dans son job en se faisant passer pour un Blanc au téléphone.À mi-chemin entre un Michel Gondry et un Spike Lee, Boots Riley propose une critique déjantée de l’individualisme et du capitalisme dans un monde pas si éloigné de la réalité. Si les excentricités visuelles faites de bric et de broc piquent parfois les yeux, ces délires narratifs et intimistes permettent à chacun·e de se poser la question : la fin justifie-t-elle les moyens ?Animé par Thomas Rozec avec David Honnorat, Stéphane Moïssakis et Perrine Quennesson.RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒURLA RECO DE PERRINE : pour les délires visuels, « Dans la tête de Charles Swan III » de Roman CoppolaLES RECOS DE DAVID : « Blindspotting »
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NoCiné Club #13 - Minuscule 2, Hayao Miyazaki et la place du cinéma d’animation dans les grandes compétitions
29/01/2019 Duração: 01h22minThomas Szabo, co-réalisateur de la saga « Minuscule », est l’invité spécial de cette version Club de NoCiné. La coccinelle, la fourmi et l’araignée reprennent du service en Guadeloupe. Thomas Szabo raconte comment, avec Hélène Giraud, il a réalisé le second volet des aventures de ces drôles d’insectes à l’occasion de la sortie des « Mandibules du bout du monde ». Certaines technologies de pointe, comme la photogrammétrie, ont été mises au service de ce récit composé de décors réels et de personnages de synthèse accompagné d’une musique imaginée dès l’écriture du scénario.Les histoires animées ne sont pas que pour les enfants. Ce cinéma reste pourtant enclavé comme le montrent les difficultés de financement des films d’animation destinés aux adultes. À quand remonte le dernier film d’animation présent en compétition officielle du festival de Cannes ? L’animation a-t-elle encore besoin d’avoir une catégorie, à part, dédiée pour les César, Oscars et autres grandes compétitions ?Hayao Miyazaki n’en finit plus d
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Xtra - Les Fils de l’homme
28/01/2019 Duração: 17minCe thriller haletant a bien failli ne jamais rencontrer son public. Alfonso Cuarón a accepté de plonger sa caméra dans un monde qui se meurt, celui de 2027. Dans cet univers tiré du roman de P. D. James, écrivaine britannique notoire, la planète est polluée et sans ressources, les villes sont en proie aux attentats et l’humanité est devenue stérile.Le réalisateur mexicain signe une fable cinématographique à la George Orwell. Il assimile les êtres humains à des animaux en perdition et filme ses acteur·rice·s près du corps dans des plans-séquences coûteux pour mieux raconter le chaos. Au moment de sa sortie, « Les Fils de l’homme » ne rencontre pas le succès espéré. À l’image de « Blade Runner », ce film est devenu un classique du cinéma américain bien après sa sortie.Animé par Thomas Rozec avec Rafik Djoumi.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONLes Fils de l’homme (P. D. James, éd. Faber and Faber, 1992), Les Fils de l’homme (Alfonso Cuarón, 2006), La petite princesse (Alfonso Cuarón, 1995), De grandes espérances
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La Mule, têtu comme Eastwood
23/01/2019 Duração: 29minDe retour devant sa propre caméra, Clint Eastwood incarne Earl Stone, un horticulteur américain de 90 ans vétéran de la guerre de Corée. Pour se mettre à l’abri financièrement, il accepte un poste de chauffeur, passeur de coke à la frontière mexicaine pour un cartel. Grâce à ses qualités dramatiques et narratives, « La Mule » tient le choc et s’éloigne très vite du thème de la drogue pour dresser un portrait très émouvant du réalisateur. Que laisse-t-on en héritage à la fin de sa vie ? Une certaine mélancolie à l’idée d’avoir raté sa vie familiale pour Clint, un personnage libertarien décomplexé mais pas réac, et surtout aucun regret. Illustration parfaite de sa sensibilité sur le monde actuel, « La Mule » est une histoire captivante et une source d’émotion permanente prodiguée par ces yeux toujours aussi perçants. [On spoile un tout petit peu]Animé par Thomas Rozec avec David Honnorat, Stéphane Moïssakis et Perrine Quennesson.RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEURLA RECO DE PERRINE : la quatrième saison de Narcos
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Spécial - Rocky
22/01/2019 Duração: 01h17minPersonne ne frappe aussi fort que lui. Rocky Balboa, underdog prolo de Philadelphie devenu champion du monde de boxe, est le héros d’une mythique saga de six épisodes. Inspiré par la performance exceptionnelle d’un boxeur américain, Sylvester Stallone écrit en trois jours le rôle de Rocky, son double de cinéma qu’il décrira plus tard comme « son ami imaginaire » et « la chance de sa vie ». Stallone, alors outsider d’Hollywood, obtient, par sa hargne, le rôle-titre d’un premier opus au maigre budget et aux scènes improvisées désormais iconiques.Sorti en 1976, le film, récompensé de trois oscars, propulse l’acteur au rang de superstar. Pour les épisodes suivants, l’acteur bodybuildé se mettra aussi derrière la caméra. D’une chronique sociale, Rocky évolue en film de pugilat au montage galvanisant jusqu’à devenir, avec le quatrième volet, un blockbuster outrancier. Si les narrations diffèrent, les vies de l’acteur-auteur et du personnage continuent de se confondre à l’écran jusqu’en 2006 avec « Rocky Balboa », s
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On est resté de Glass
16/01/2019 Duração: 37min[Attention spoiler. On vous dit tout, tout, tout.] La suite d'Incassable et de Split reprend l’histoire là où Night Shyamalan l’avait laissée. La terrible bête humaine incarnée par James McAvoy est traquée par le vétéran David Dunn, joué par Bruce Willis, toujours aussi surpuissant. Dans l’ombre, s’agite un autre ancien combattant : le très inquiétant Elijah Price alias Mister Glass alias Samuel L. Jackson.Le film démarre avec un caméo hyperarticifiel du réalisateur, amorce d’un scénario sans imagination et d’un film mal exécuté. Des dialogues surchargés, des bastons sur-découpées et des scènes vues et re-vues viennent nourrir une intrigue sur-intellectualisée. Glass est une mauvaise surprise et Night Shyamalan, qui signe sa première suite, « n’est plus que l’ombre de lui-même ».Animé par Thomas Rozec avec Julien Dupuy, Perrine Quennesson, David Honnorat et Stéphane Moïssakis.RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEURLA RECO DE STEPHANE : Anaconda, le prédateur (Luis Llosa, 1997) pour la performance d’Ice CubeLA RECO
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Creed II, l'oeil du vide
09/01/2019 Duração: 21min[Attention on spoile tout. Vraiment tout] Il y a comme un air de déjà-vu dans cette suite du spin-off de Rocky. Deux fils montent sur le ring et reprennent un combat mené par leurs pères trente ans plus tôt. D’un côté, Adonis Creed, champion du monde de boxe joué par le très en vogue Michael B. Jordan, continue de s’entraîner avec Rocky Balboa. De l’autre, Viktor Drago, fils du colosse russe qui avait tué Apollo Creed, père d’Adonis, dans le quatrième volet de la saga, le provoque en duel.La touchante relation père-fils dans la famille Drago est bien la seule chose qui vaille dans cet opus fade réalisé par Steven Caple Jr. Les personnages féminins font partis des gros ratés de ce film à papa, avec, par exemple, le passage éclair de la très attendue Brigitte Nielsen, ex de Sylvester Stallone. Vieillissant, l’acteur américain n’a pas grand chose à défendre dans ce film. C’est d’ailleurs le dernier round pour l'acteur qui a annoncé qu'il ne reprendrait plus le rôle du légendaire boxeur. Une chose est sure : Rock