Nociné

  • Autor: Vários
  • Narrador: Vários
  • Editora: Podcast
  • Duração: 177:37:27
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Informações:

Sinopse

On parle fort de cinéma pendant une demi-heure, tous les mercredi. Animé en public par Thomas Rozec. Un podcast de Binge Audio, le réseau de podcast nouvelle génération.

Episódios

  • Xtra - Mindhunter

    08/11/2017 Duração: 13min

    1979, l’Amérique est toujours sous le choc des meurtres de Charles Manson. Au FBI, un jeune agent ancien négociateur d’otages, Holden Ford, se passionne pour la psychologie des esprits criminels. Comment élucider des meurtres commis par des personnes irrationnelles ? Une petite équipe se lance dans l’interview de meurtriers pour établir un nouveau paradigme d’enquête. Mindhunter n’est pas une série de serial killer de plus. Aucun crime à l’écran, David Fincher propose une série surtout bavarde (et donne par la même occasion un cours de mise en scène de dialogues), et illustre le moment charnière où le FBI rencontre les chercheurs en psychologie criminelle, quand les mentalités évoluent autour des sciences comportementales. Fascinante pour les conversations avec les criminels, la série risque peut-être de manquer de matériel pour sa deuxième saison, et de dériver vers la vie privée des enquêteurs. Podcast animé par Daniel Andreyev avec Anaïs Bordages et David HonnoratRÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONGone Girl

  • Xtra - We blew it

    08/11/2017 Duração: 13min

    Le critique de cinéma Jean-Baptiste Thoret signe un documentaire sur le rêve américain et ce qu’il est devenu à travers le cinéma des années 60’s et 70’s. Grâce à une mosaïque de témoignages, d’archétypes de l’Amérique profonde aux représentants de la classe moyenne en passant par des cinéastes (Tobe Hooper, Bob Rafelson, Michael Mann…), Jean-Baptiste Thoret retrace la route qui relie l’espoir des années 60’s au crash libéral des années 80 et au règne de la finance. Comme un road trip, le voyage est sinueux, on s’arrête et l’on repart. Une certitude : ce long documentaire de 2h20 a beau être un objet cinématographique élégant, il reste un docu social bourré de références pour cinéphiles pointus. Podcast animé par Charline Roux avec Arnaud Bordas et Stéphane MoïssakisRÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONWe blew it (Jean-Baptiste Thoret, 2017), Tobe Hooper, Bob Rafelson, Michael Mann, Easy Rider (Peter Fonda, 1969), Survivance (Jeff Lieberman, 1981), Paul Schrader, Star Wars : The Force Awaken (J.J. Abrams, 2015),

  • Logan Lucky, l’anti Ocean’s

    01/11/2017 Duração: 23min

    Deux frangins idiots white trash du sud des Etats-unis, Channing Tatum et Adam Driver, montent le casse d’un circuit de Nascar avec l’aide d’un célèbre braqueur de coffre-forts, le très peroxydé Daniel Craig. Très loin des gentlemen braqueurs de la saga Ocean’s, le charme de Logan Lucky vient de son ode au système D et de sa bienveillance à l’égard de personnages qui s’avèrent pas si stupides que ce que l’on pourrait penser. Le scénario très bien ficelé, les excellents dialogues de Daniel Craig, le bon timing comique du drôle et benêt Adam Driver, le retour réussi de Katie Holmes et Hilary Swank dans deux personnages secondaires géniaux : autant d’éléments qui renforcent la satisfaction de voir un film qui ne se moque pas de son spectateur, qui prend le temps de poser des personnages, de développer des thématiques, tout en restant divertissant. Podcast animé par Daniel Andreyev avec David Honnorat, Hugo Alexandre et Anaïs Bordages. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONOcean’s Eleven (Steven Soderbergh, 2001), Le

  • Xtra - Carrie

    01/11/2017 Duração: 10min

    Carrie White, jeune adolescente de banlieue rejetée par ses camarades de classe, subit un choc traumatique le premier jour de ses règles. Quand ses pouvoirs télékinésiques se révèlent, elle subit les sévices de sa mère religieuse qui voit en elle l’enfant du diable. Premier vrai succès de De Palma, première adaptation très personnelle de Stephen King, “Carrie” ressort en salles, quarante ans après son succès en 1976. Alors pourquoi revoir Carrie en 2017 ? Pour la scène finale d’anthologie et la vengeance de Carrie pendant le bal de promo - modèle de mise en scène -, pour la patte De Palma et ses split-screen et pour l’esprit transgressif d’un passage à l’âge adulte dans une amérique bigote. Podcast animé par Daniel Andreyev avec Stéphane Moïssakis et David HonnoratRÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONCarrie au bal du diable (Brian de Palma, 1976), Carrie (Stephen King, 1974), Carrie la vengeance (Kimberly Peirce, 2013), Soeurs de sang (Brian de Palma, 1973), Obsession (Brian de Palma, 1976), Pino Donaggio, Furie

  • Dupontel encore là-haut

    31/10/2017 Duração: 20min

    Le vilain petit canard névrosé du cinéma français, Albert Dupontel, quitte la comédie un instant pour adapter un gros succès populaire, “Au revoir là-haut” prix Goncourt 2013, et entre donc pour la première fois dans l’univers d’un autre, sans s’effacer derrière le sujet. Novembre 1919, Albert et son ami Edouard, défiguré pendant la dernière journée de combat, survivent à la grande Guerre, et montent une arnaque aux monuments aux morts. Le film est ambitieux dans sa construction, minutieux sur la restitution, et raconte une histoire intimiste plutôt que la naissance des années 20. Les ingrédients habituels sont là : lutte des classes, laissés pour compte et une note cartoonesque. Un film touchant, à la hauteur de notre amour pour le cinéma de Dupontel. Podcast animé par Daniel Andreyev avec Stéphane Moïssakis et Hugo Alexandre. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONAu revoir là-haut (Albert Dupontel, 2017), Nahuel Perez Biscayart, Au revoir là-haut (Pierre Lemaitre, 2013), 120 battements par minutes (Robin Campill

  • Laissez bronzer les cadavres, de plomb et d'or

    25/10/2017 Duração: 17min

    Méditerranée, soleil brûlant, 250 kg d’or volé, excès et outrance visuelle : voilà les ingrédients de l’ovni cinématographique presque expérimental du duo de réalisateurs Hélène Cattet & Bruno Forzani. Adapté d’un roman de Jean-Patrick Manchette, son écriture si particulière et si souvent mal adaptée se retrouve ici, dans l’histoire de bandits qui se planquent dans une ruine après le braquo d’un fourgon plein de lingots, dans l’attente de la police, et du long siège qui suit. Le film est une réelle expérience ultra référencée, quelque chose d’inhabituel à l’intersection de l’horrifique et de l’érotique, qui utilise les codes classiques du policier et du western. Très intéressant au niveau du travail du son, très spécial au niveau esthétique et visuel avec des raccords très travaillés, le film est radical, jusqu’au boutiste, riche de montages innovants. Même si l'on est emporté par l’ambiance et la foule de petites idées intéressantes, “Laissez bronzer…” reste dédié à une petite chapelle de cinéphiles, un

  • Xtra - Thor : Ragnarok

    24/10/2017 Duração: 10min

    Privé de son marteau, Thor est retenu prisonnier sur une planète lointaine dont il doit s’échapper pour empêcher Hela d’accomplir le Ragnarok, la destruction de son monde et la fin de la civilisation asgardienne. Le héros aux gros bras revient pour un troisième volet sympathique sur le papier, mais très mauvais à l’écran, digne du bas de catalogue du Marvel Cinematic Universe. Après un premier Thor très romance de teenagers, un second inspiré de Game of thrones à la sauce médiévalo-fantastique, le troisième film surfe sur la tendance eighties. Aucune cohérence donc entre les différents chapitres, et les différents personnages selon les opus, qui sont ici perpétuellement tournés en dérision avec des gags bas du front. Thor, Hulk, Loki… aucun n’est épargné. Même les effets spéciaux, habituellement sans génie mais propres, ne sont pas à la hauteur. Dommage que Marvel traite ses grandes mythologies avec autant de désinvolture. Podcast animé par Charline Roux avec Stéphane Moïssakis.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSI

  • Detroit, l’Amérique d’hier et d’aujourd’hui

    20/10/2017 Duração: 29min

    Eté 1967, Detroit. Des émeutes raciales éclatent après des exactions commises par des membres de la police, qui abattent trois jeunes afro-américains une nuit dans un hotel. Ils vont devoir répondre de leurs actes devant un tribunal. Après “Zero Dark Thirty”, Kathryn Bigelow réaffirme sa maîtrise de l’art de l’immersion et de la retranscription, et signe un drame historique qui ne laisse pas indifférent. D’abord pour sa scène choc de presque une heure située au centre du film, presque insupportable, dans laquelle Bigelow réussit à procurer un sentiment d’identification aux victimes, mais aussi aux bourreaux. Ensuite parce que le scénario fait tristement écho à l’actualité américaine. Ce qui a d’ailleurs déclenché une violente polémique aux USA : a-t-on le droit de faire du cinéma, d’esthétiser la souffrance des noirs ? Bigelow était-elle légitime pour faire ce film en tant que femme blanche ? Au delà des polémiques, Detroit reste un grand film sur l’Amérique d’hier, d’aujourd’hui et de demain, où depuis cinqu

  • Kingsman 2, oubliée la subversion

    11/10/2017 Duração: 25min

    Attention, on spoile. Modérément. Les Kingsmen sont dans la panade après le bombardement de leur QG, et demandent de l’aide à leurs homologues américains, les Statesmen. Après un premier opus très réussi, c’est une petite douche froide et une légère déception. Matthew Vaughn travaille sur des acquis et manque une occasion de renouveler son style. Les scènes d’actions moins spectaculaires, l’absence de blagues potaches, l’intention pseudo subversive qui tombe dans le normatif habituel : autant de détails qui font imaginer que le film a été réalisé pour le propre plaisir de Vaughn, mais pas celui de son public. Kingsman 2 reste malgré tout un blockbuster décomplexé, dans le haut du panier des productions actuelles, avec un récit consistant qui manie très bien les codes de la culture populaire. Agréable, divertissant, mais sans trop de prise de risque malheureusement.Podcast animé par Thomas Rozec avec Yannick Dahan, Julien Dupuy et Stéphane Moïssakis.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONKingsman : le cercle d’or (M

  • Xtra - L'empereur Rochefort

    09/10/2017 Duração: 05min

    Le monde du cinéma pleure la disparition de Jean Rochefort, un des rares monuments à parler à toutes les générations de cinéphiles. Et NoCiné pleure aussi. Thomas Rozec et Rafik Djoumi évoquent la place à part que tenait cet acteur dans notre imaginaire collectif à travers ses débuts dans les films de cape et d’épée, ou ses comédies de la fin des seventies dans lesquelles il incarnait le mari infidèle parfait. Il était même devenu malgré lui, l’emblème français dans la guerre que menait jeuxvideo.com contre l’américain 4chan.CRÉDITSEnregistré le 09 octobre 2017. Production : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Moyens techniques : Binge Audio. Générique : "Soupir Articulé", Abstrackt Keal Agram (Tanguy Destable et Lionel Pierres). NoCiné est une production du réseau Binge Audio www.binge.audio.POUR ASSISTER AUX ENREGISTREMENTSPour assister à notre prochain enregistrement en public à L'Antenne Pari

  • NoCiné Club #01 : James Cameron, LucasFilms et rajeunissement numérique

    06/10/2017 Duração: 01h11min

    Nouveau format : on se penche sur l’actualité des films, des réalisateurs, des séries… et on répond en direct aux questions des internautes sur un live YouTube. Pour cette première édition que vous retrouvez donc en replay audio, trois thèmes d’actualité : le retour de James Cameron aux commandes d’Avatar (pour quatre nouveaux épisodes), et de Terminator (pour un numéro 6 qui est en fait un numéro 3, la fâcheuse tendance chez Disney et LucasFilm à jeter leurs réalisateurs, The Irishman de Martin Scorsese pour Netflix avec ses stars rajeunies numériquement qui illustre la tendance lourde à re-création d’acteurs morts ou trop vieux. Animé par Thomas Rozec avec Anaïs Bordages, Alexandre Hervaud, David Honnorat et Stéphane Moïssakis. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONWonder Woman (Patty Jenkins, 2017), Avatar 2 à 5 (2020-2025), Terminator 6 (James Cameron, 2019), Deadpool (Tim Miller, 2016), David S. Goyer, Batman vs Superman (Zack Snyder, 2016), Avatar (James Cameron, 2009), Aliens le retour (James Cameron, 1986

  • Blade Runner 2049, réplicant sans répondant

    05/10/2017 Duração: 35min

    Attention, on spoile. Beaucoup. Officier K, alias Ryan Gosling, androïde qui chasse les anciens replicants tombés dans la clandestinité, tombe sur un secret qui l’envoie sur la piste de l’ancien replicant Rick Deckard / Harrison Ford. Le sequel de Denis Villeneuve avait pour ambition de ressusciter l’univers visuel du chef-d’oeuvre de Ridley Scott, grâce à la photographie de Roger Deakins. Mais il signe un film de presque trois heures sans vie, littéralement mort et pétri de peur, qui ne propose rien tout en prétendant faire référence aux grands noms de la science fiction. Les personnages errent dans un monde stérile et sinistre, fait d’aplats de gris, qui tranche avec le foisonnement lumineux de la ville tentaculaire du “Blade Runner 2019”. Et quand l’intrigue devient rachitique, sans surprise et sans twist, ce n’est plus de l’épure mais tout simplement du vide. Quant à la prestation d’Harrison Ford, elle se passe de commentaires.Podcast animé par Thomas Rozec avec Lelo Jimmy Batista, Julien Dupuy, David Hon

  • Jerry Before Seinfeld, petite leçon de comédie

    04/10/2017 Duração: 25min

    Joie du monde moderne, Jerry Seinfeld signe un stand-up special d’une heure sur Netflix, “Jerry before Seinfeld”, visite guidée dans la jeunesse et les débuts de l’actuelle superstar du stand-up. Sur la scène de ses débuts, Jerry ressort ses vannes, son comique d’observation, sa marque de fabrique. Et oui, la machine est bien huilée, impossible de douter de son talent et sa technicité, mais partout transparaît son rapport méticuleux et obsessionnel qu’il entretient avec la comédie. Et à vouloir absolument tout contrôler, Seinfeld dans son egotrip faussement spontané ne se met pas en danger, ne lâche rien et ne se moque pas de lui-même. Légère déception : avec sa recette “humour années 90’s”, Seinfeld ne colle plus totalement à l’époque. Reste une machine de guerre de la comédie, un grand qui n’a plus à prouver la maîtrise de son art, et un bon spectacle malgré tout. Podcast animé par Thomas Rozec avec Lelo Jimmy Batista, Yannick Dahan, David Honnorat et Stéphane Moïssakis. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONSe

  • Xtra - L’emprise des ténèbres

    27/09/2017 Duração: 07min

    “The Serpent and the Rainbow” est réédité en Blu-ray chez Wild Side, l’occasion d’évoquer ce film particulier dans la carrière de Wes Craven. Pour ce film, le papa de Freddy Krueger s’est basé sur une oeuvre de Wade Davis, ethnobotaniste passionné par le chamanisme en Haïti, dans laquelle il livre un avis très documenté sur la culture vaudou et son utilisation des plantes, notamment pour réaliser le processus de “zombification”, élément central du film de Wes Craven. Animé par Thomas Rozec avec Rafik Djoumi.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONL’emprise des ténèbres (The Serpent and the Rainbow, Wes Craven, 1988), Freddy Krueger, La Colline a des Yeux (Wes Craven, 1977), Scream (Wes Craven, 1996, 1997, 2000, 2011), The Serpent and the Rainbow (Wade Davis, 1985), Jan Kounen, Zombie/Dawn of the Dead (Georges Romero, 1978), Freddy sort de la nuit (Wes Craven, 1994), Les Griffes de la Nuit / A Nightmare on Elm Street (Wes Craven, 1984), L’Amie Mortelle (Wes Craven, 1986), Shocker (Wes Craven, 1989), CRÉDITSEnregistré

  • Xtra - Colossal

    25/09/2017 Duração: 08min

    Depuis dix ans, Nacho Vigalondo prouve que les high concept movies, des films portés par un concept scénaristique fort et un angle inattendu, sont compatibles avec les règles des films de genre. Mais pas pour Colossal, son dernier film sorti en e-cinema, agréable certes mais qui montre certaines limites. Anne Hathaway est Gloria, une jeune femme qui sombre doucement dans l’alcoolisme, et qui se rend compte qu’elle est connectée à l’esprit d’un Kaiju eiga, un monstre géant qui vient de surgir sur les côtes sud coréennes. Malgré un casting excellent, le projet reste inabouti. Une curiosité malgré tout. Podcast animé par Thomas Rozec avec Julien DupuyRÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONTimecrimes (Nacho Vigalondo, 2007), Extraterrestre (Nacho Vigalondo, 2011), Open Windows (Nacho Vigalondo, 2013), Godzilla x Mechagodzilla (Masaaki Tezuka, 2002). CRÉDITSEnregistré le 13 septembre 2017 au Bar à Bulles (4bis Cité Véron, Paris 11ème). Production : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Chargée de production

  • Ça, un feel-good horror movie

    20/09/2017 Duração: 29min

    Adaptation du roman culte de Stephen King “It”, “Ça” réalise un carton absolu aux Etats-Unis depuis sa sortie. Dans une banlieue américaine des années 80, des enfants disparaissent, enlevés à tour de bras par Pennywise, un clown polymorphe vivant dans les égouts. Certains d’entre eux lui ayant échappé décident de former un club, et enquêtent pour en savoir plus. De meilleures vannes que dans le roman, quelques jump scare efficaces, “Ça” n’est pas totalement une mauvaise adaptation, avec un récit initiatique autour du passage de l’enfance à l'âge adulte. Mais bémol de taille : le film ne fait pas peur. Aucune transgression, aucun malaise autour de cette maison hantée en carton pâte, et au final une sensation de comédie feel-good rythmée par les punchlines du clown. Podcast animé par Thomas Rozec avec Jimmy Batista, Anaïs Bordages, Rafik Djoumi et Julien Dupuy. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONÇa (Andrés Muschietti, 2017), Mama (Andrés Muschietti, 2013), It (Stephen King, 1986), Stranger Things (Matt Duffer &am

  • Mother! : allô maman bobo

    14/09/2017 Duração: 21min

    //ALERTE SPOIL//Retour de Darren Aronofsky avec l’histoire d’un couple, Jennifer Lawrence et Javier Bardem, qui vivent heureux dans une maison isolée jusqu’à l’arrivée d’un couple qui va sérieusement troubler leur tranquillité. Au delà d’une représentation du processus créatif, de la relation entre un artiste et sa muse, on retrouve dans ce huis-clos des métaphores lourdingues, et des références bibliques autour de la création du monde, de la nature martyrisée par les êtres humains. Déplaisant, cruel et violent. Podcast animé par Thomas Rozec avec Anaïs Bordages et Julien DupuyRÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONRequiem for a dream (Darren Aronofsky, 2017), The Wrestler (Darren Aronofsky, 2008), Black Swan (Darren Aronofsky, 2010), Noé (Darren Aronofsky, 2014), The Fountain (Darren Aronofsky, 2006), Rodin (Jacques Doillon, 2017), Antichrist (Lars von Trier, 2009), Pi (Darren Aronofsky, 1998), Primer (Shane Carruth, 2004), Schizophrenia (Gerald Kargl, 1983), Alexandro Jodorowsky, Batman le défi (Tim Burton, 1992)

  • El Bar : huis-clos misanthrope

    30/08/2017 Duração: 25min

    [DERNIER EPISODE DE LA SAISON 2, REPRISE DE LA SAISON 3 DE NOCINE LE JEUDI 14 SEPTEMBRE !]Dans un un bar madrilène, des habitués qui n’ont rien à voir les uns les autres sont attablés. L’un pousse la porte, sort, et se prend une balle dans la tête. Ainsi débute le huis-clos tendu d’Alex de la Iglesia, avec une belle mise en place et une galerie de personnage très intéressante, mais avec quelque chose de moins percutant que d’ordinaire au niveau du scénario. Toujours très subversif et sarcastique, la critique acerbe des médias est toujours là, la charge contre la chape de plomb que la morale fait peser sur la société aussi. Sauf que dans ses précédents films, même quand l’hystérie carnavalesque qu’on lui reproche ou que l’on admire fait partir ses films dans tous les sens, reste toujours à la fin une forme d’humanité. Mais pas dans El bar, où l’ironie finale est absente. Signe d’une pente misanthrope pour Alex de la Iglesia ? Pris au piège (El Bar) est disponible en France en VOD le jeudi 31 aout, et en DVD /

  • Xtra - La Planète des Singes : Suprématie

    02/08/2017 Duração: 09min

    Dans ce dernier volet de la trilogie du prequel de la saga culte, César, le singe intelligent à la tête d’une armée tribu tente de sauver la planète, en maître de guerre pacifiste qui lutte contre sa nature profonde et son envie de vengeance. Le film est une réussite, avec une belle galerie de personnages (ce qui est de plus en plus rare pour un blockbuster), même si l’absence de fin apocalyptique déroge un peu à l’ADN de la saga et à ce sentiment de fin des mondes qui plane sur les films. Légère impression de redite : l’univers est intéressant mais n’évolue pas suffisamment depuis le dernier volet, et le mécanique narratif est presque identique. Mais le bond technologique constaté dans la représentation des singes fera date. Animé par Thomas Rozec avec Julien Dupuy.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONLa Planète des Singes : Les Origines (Matt Reeves, 2011), La Planète des Singes : L’Affrontement (Matt Reeves, 2014), Logan (James Mangold, 2017), Avatar (James Cameron, 2009), Avatar 2 (James Cameron, 2020)CRÉDITS

  • Baby Driver : Edgar Wright pied au plancher

    19/07/2017 Duração: 42min

    Conducteur un peu particulier, “Baby” (Ansel Elgort) est un “driver” qui officie pendant des braquages organisés par Doc (Kevin Spacey). Entre deux courses poursuites et un casting trois étoiles, on comprend que Baby a une dette envers Doc. Fun par son sujet, mais élaboré, complexe et dense dans sa structure et son rapport au cinéma, à la fois film de music-hall, de braquage, de bagnoles, avec une romance, Baby Driver est le film le plus radical d’Edgar Wright. Il en porte sa patte cinématographique, ces nuances spécifiques sur le ton émotionnel du film, et sur l’emploi de la musique. Puisque Baby écoute en permanence de la musique pour couvrir ses acouphènes, le film prend un parti pris très musical, ce qui renforce l’impression d’expérience physique très forte. L’association du montage et de la musique, le montage elliptique et haché : c’est comme si toute la filmographie de Wright menait à ce film. Tout en montrant qu’il en a encore sous le coude, toujours avec ce sérieux dans la manière d’aborder sa passi

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